Entre fiction et rêverie visuelle, Samuel Labarthe nous immerge dans le voyage intérieur d’un homme, arrivé au bout de lui-même.
Infatigable voyageur, l’écrivain et photographe suisse Nicolas Bouvier (1929-1998) a parcouru le monde entier. Il publia surtout des récits de voyage, dont les plus célèbres sont L’Usage du monde (1963) et Le Poisson-scorpion (1982). C’est ce récit envoûtant que l’acteur Samuel Labarthe et la metteuse en scène Catherine Schaub reprennent cette saison, ouvrant le second volet de la trilogie sur Nicolas Bouvier. C’est la chronique d’un homme arrivé à Ceylan après un long périple, fatigué, frôlé par la folie, sous l’œil indifférent des insectes, qui se livrent autour de lui à d’effroyables carnages, et des habitants marinant dans leur chaleur comme un sombre bestiaire fainéant. Installé dans une chambre moite et oppressante à Colombo, l’homme se confronte à la solitude et à l’épuisement. Petit à petit, c’est tout un monde luxuriant et poétique qui se construit dans ce récit bourré comme un pétard d’humour, de sagesse et d’espoir.
PRESSE
Samuel Labarthe se fait le passeur de ce voyage, ce périple saisissant. On s’y évade, oubliant la présence de l’acteur, comme s’il acceptait de disparaître pour permettre aux spectateurs de regarder et d’écouter le monde avec les yeux et les oreilles de l’explorateur écrivain. – J.G., Télérama
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Samuel Labarthe se fait le passeur de ce voyage, ce périple saisissant. On s’y évade, oubliant la présence de l’acteur, comme s’il acceptait de disparaître pour permettre aux spectateurs de regarder et d’écouter le monde avec les yeux et les oreilles de l’explorateur écrivain. – J.G., Télérama
