Un hommage théâtral poignant sur la journaliste russe assassinée.
Journaliste d’investigation, militante des droits de l’homme, Anna Politkovskaïa dérange et parle trop. Unique journaliste russe à couvrir la guerre en Tchétchénie, elle dénonce les atrocités commises et vit sous la menace constante de l’État despotique. Le 7 octobre 2006, à Moscou, elle est retrouvée assassinée dans la cage d’escalier de son immeuble. Femme non-rééducable, c’est le titre que donnait l’état-major russe à Anna Politkovskaïa, est un montage de six années d’articles, d’interviews, de correspondances rédigés par elle-même. Dans une mise en scène sobre, efficace, Pierre Berçot et Caroline Rochefort font revivre avec justesse l’engagement et le courage de l’héroïne sacrifiée. La force de leur incarnation crée des images puissantes, les mots frappent en plein cœur. Comme ce tapis posé au centre du plateau, sur lequel la comédienne déverse un seau de cailloux, telle une cible du régime de Poutine.
« Je suis journaliste, je dois raconter ce que j’ai vu. Il faut écrire la vérité, même si personne n’a envie de l’entendre. » Anna Politkovskaïa
« Je suis journaliste, je dois raconter ce que j’ai vu. Il faut écrire la vérité, même si personne n’a envie de l’entendre. » Anna Politkovskaïa
