Jan Martens compose une danse passionnelle qui oscille entre fusion et affrontement, un corps à corps profondément sensuel.
Conçu voilà plus de dix ans, Sweat Baby Sweat est toujours incarné avec autant d’intensité par deux performeurs de haut vol, Kimmy Ligtvoet et Steven Michel. Un bijou parfaitement ciselé, pour se consumer d’amour !
Une femme est suspendue la tête en bas, accrochée par les pieds à la nuque d’un homme, et se relève doucement. Ce simple mouvement se révèle d’une beauté magique. Le désir s’exprime dans un ralenti infiniment délicat, soulignant l’attention permanente à l’égard de l’autre. Sans se quitter des yeux, dans une tension musculaire stupéfiante, que requiert la lenteur qui leur est imposée, les deux interprètes, dans un baiser infini, passent de l’étreinte au rejet, du vertige de l’abandon aux retrouvailles. Accueilli la saison dernière avec Any attempt…, un spectacle rassemblant dix-sept danseurs, le chorégraphe flamand revient cette fois avec une forme intimiste. Peu importe le format, Jan Martens reste un incomparable sculpteur de sensations, de gestes et d’états de corps.
Une femme est suspendue la tête en bas, accrochée par les pieds à la nuque d’un homme, et se relève doucement. Ce simple mouvement se révèle d’une beauté magique. Le désir s’exprime dans un ralenti infiniment délicat, soulignant l’attention permanente à l’égard de l’autre. Sans se quitter des yeux, dans une tension musculaire stupéfiante, que requiert la lenteur qui leur est imposée, les deux interprètes, dans un baiser infini, passent de l’étreinte au rejet, du vertige de l’abandon aux retrouvailles. Accueilli la saison dernière avec Any attempt…, un spectacle rassemblant dix-sept danseurs, le chorégraphe flamand revient cette fois avec une forme intimiste. Peu importe le format, Jan Martens reste un incomparable sculpteur de sensations, de gestes et d’états de corps.