Salia Sanou confronte sa danse généreuse à l’univers musical de J.S. Bach dans un vibrant hommage à toutes les féminités.
Bach, telle une évidence puisque sa musique résonne avec la kora et le balafon qui ont bercé l’enfance du chorégraphe et danseur burkinabè Salia Sanou. C’est sans doute à l’aune de ses souvenirs qu’il associe cette musique à la féminité. D’où le désir de réunir six danseuses virtuoses, venues des divers champs de la danse : contemporaine, jazz, africaine, hip-hop, ballet classique. Chacune est invitée à exprimer sa singularité, tant artistique que personnelle, pour y rechercher le point de rencontre avec l’universel. Quoi de plus exaltant que de trouver l’alliance entre sa danse et une Suite de Bach, que de jouer dans les entrelacs du contrepoint baroque, dans le vaste champ d’expérimentation qu’offre une Fugue ? C’est donner à l’interprète et au spectateur un moment suspendu, une incitation à méditer sur l’état de notre monde et faire le point sur sa propre humanité. Quelques Fugues et Suites pour un hymne éclatant à l’amour, à la vie
