Automne 1972. Au tribunal de Bobigny comparaissent devant les juges Marie-Claire et Michèle Chevalier. La jeune fille de 16 ans, soutenue par sa mère, a choisi d’avorter après avoir été violée.
Elles sont défendues par l’avocate Gisèle Halimi dans un procès devenu historique. Cinquante-trois ans plus tard, Émilie Rousset et Maya Boquet nous convient dans une salle d’audience qui n’a rien d’un tribunal : un dispositif d’écoute au casque dans lequel chaque spectateur choisit son propre parcours pour plonger dans les faits et la mémoire de ce moment crucial de l’avancée de droits des femmes.
Pas de procès théâtralisé mais des témoignages, des archives et des analyses performées par quinze acteurs que chaque spectateur, libre d’évoluer à sa guise sur le plateau de la grande salle, peut tour à tour écouter au casque. Un dispositif immersif où chacun se fait sa propre reconstitution, à la rencontre d’une mémoire et d’une pensée au présent. Une démarche originale, fondée sur la possibilité de mener son propre chemin de compréhension et découvrir ce moment qui mit la question des droits des femmes au cœur du débat public. Une plongée dans l’histoire de notre société qui nous ramène aux enjeux contemporains sur l’avortement, entre reconnaissance constitutionnelle et remise en question.
Pas de procès théâtralisé mais des témoignages, des archives et des analyses performées par quinze acteurs que chaque spectateur, libre d’évoluer à sa guise sur le plateau de la grande salle, peut tour à tour écouter au casque. Un dispositif immersif où chacun se fait sa propre reconstitution, à la rencontre d’une mémoire et d’une pensée au présent. Une démarche originale, fondée sur la possibilité de mener son propre chemin de compréhension et découvrir ce moment qui mit la question des droits des femmes au cœur du débat public. Une plongée dans l’histoire de notre société qui nous ramène aux enjeux contemporains sur l’avortement, entre reconnaissance constitutionnelle et remise en question.

