Pour saluer la mémoire de Pasolini, écrivain visionnaire dont on fête le 50e anniversaire de sa mort, le Neapolis Ensemble conçoit un concert-spectacle mêlant musique populaire napolitaine, littérature, cinéma et les dessins d’Ernest Pignon-Ernest.
Une partition portée par les chants traditionnels à laquelle se joignent les mots du poète. Portrait en creux d’une ville, d’un homme, d’une forme de révolte disparue et pourtant essentielle.
Neapolis chante Naples, son peuple-tribu qui vit dans le ventre de cette grande ville penchée sur la mer, ses rythmes, ses couleurs changeantes, son répertoire revendicatif.
Sur les murs de la cité, on peut voir les dessins iconiques du plasticien Ernest Pignon-Ernest qui a fait de la rue le lieu même d’un art éphémère qui en exalte la mémoire, les événements ou les mythes. Ses dessins coups de poing, enracinés dans le réel, soulignent drames et destins de notre temps. Au cœur de l’Ensemble, la voix chaleureuse de Maria Marone, tout en sensualité, glisse la mélancolie des amours impossibles, se fait mordante pour conter les luttes sociales, ou s’endiable brusquement dans le débit torrentiel des tarentelles. Sur scène, on retrouve la démesure d’une métropole volcanique. En guise de fil rouge, les musiciens se laissent guider par un texte de Pasolini, une mise en garde sur les possibles dictatures à venir, les fascismes futurs. Un écrit de 1962 sidérant de lucidité.
Neapolis chante Naples, son peuple-tribu qui vit dans le ventre de cette grande ville penchée sur la mer, ses rythmes, ses couleurs changeantes, son répertoire revendicatif.
Sur les murs de la cité, on peut voir les dessins iconiques du plasticien Ernest Pignon-Ernest qui a fait de la rue le lieu même d’un art éphémère qui en exalte la mémoire, les événements ou les mythes. Ses dessins coups de poing, enracinés dans le réel, soulignent drames et destins de notre temps. Au cœur de l’Ensemble, la voix chaleureuse de Maria Marone, tout en sensualité, glisse la mélancolie des amours impossibles, se fait mordante pour conter les luttes sociales, ou s’endiable brusquement dans le débit torrentiel des tarentelles. Sur scène, on retrouve la démesure d’une métropole volcanique. En guise de fil rouge, les musiciens se laissent guider par un texte de Pasolini, une mise en garde sur les possibles dictatures à venir, les fascismes futurs. Un écrit de 1962 sidérant de lucidité.