Hommage à l’immense chorégraphe américain Merce Cunningham. Les deux pièces que s’approprie le Ballet de l’Opéra de Lyon sont des œuvres fondamentales, de celles qui ont fait entrer l’art de la danse dans le XXIe siècle.
On retrouve l’épure et la complexité du maître de l’abstraction, le savant mélange de la danse et de la musique joint à une sensualité toujours à fleur de corps. Merce Cunningham forever !
Chorégraphie tracée comme une délicate calligraphie, Beach Birds est une invitation à la contemplation et témoigne du long et fécond compagnonnage avec le compositeur John Cage. Sa musique parsème de notes de piano les sons liquides des bâtons de pluie. Cunningham joue sur l’imperceptible, le dessin minutieux des figures, l’infime vibration, laissant filtrer un éventail de sensations. À la manière des oiseaux, les danseurs glissent sous le vent… Dans la lumière bleutée de Biped, les voilà qui surgissent de l’obscurité, puis disparaissent, happés par le néant. Sur la musique de Gavin Bryars se déploie une partition pour corps de synthèse, engendrée par un logiciel de génération de mouvements. Les projections géantes aux formes longilignes dialoguent avec les danseurs sur scène, démultipliant les figures et les perceptions. Le virtuel et le réel s’enlacent et provoquent le vertige. Grâce à la finesse du Ballet de l’Opéra de Lyon, l’esprit de celui qui a révolutionné la danse du XXe siècle règne sur le plateau, et la beauté est absolue.
Chorégraphie tracée comme une délicate calligraphie, Beach Birds est une invitation à la contemplation et témoigne du long et fécond compagnonnage avec le compositeur John Cage. Sa musique parsème de notes de piano les sons liquides des bâtons de pluie. Cunningham joue sur l’imperceptible, le dessin minutieux des figures, l’infime vibration, laissant filtrer un éventail de sensations. À la manière des oiseaux, les danseurs glissent sous le vent… Dans la lumière bleutée de Biped, les voilà qui surgissent de l’obscurité, puis disparaissent, happés par le néant. Sur la musique de Gavin Bryars se déploie une partition pour corps de synthèse, engendrée par un logiciel de génération de mouvements. Les projections géantes aux formes longilignes dialoguent avec les danseurs sur scène, démultipliant les figures et les perceptions. Le virtuel et le réel s’enlacent et provoquent le vertige. Grâce à la finesse du Ballet de l’Opéra de Lyon, l’esprit de celui qui a révolutionné la danse du XXe siècle règne sur le plateau, et la beauté est absolue.
