Chez Christian Lapie, dessin et sculpture dialoguent sans relâche. Ses silhouettes de bois brûlé, veilleurs intemporels, côtoient lavis et fusains où l’arbre fragmenté révèle un paysage intérieur.
L’œuvre de Christian Lapie s’est construite avec cohérence, où sculpture et dessin se répondent en permanence. Si ses silhouettes de bois brûlé, dressées comme des présences intemporelles, constituent la part la plus visible de son travail, l’artiste accorde une importance tout aussi essentielle au dessin.
Lavis, aquarelles, estampes, fusains : ses œuvres graphiques prolongent et enrichissent la sculpture sans jamais s’y réduire. L’arbre y apparaît encore, tantôt fragmenté, tantôt sublimé, offrant des paysages intérieurs où se mêlent ombre et lumière. Le trait, dense ou diffus, explore les mêmes interrogations que ses figures monumentales : la verticalité, la mémoire, la présence. Mais le dessin introduit une temporalité différente, plus intime, plus immédiate, comme une respiration au cœur son œuvre.
Les sculptures, quant à elles, ponctuent l’espace comme des bornes ou des veilleurs. Réalisées dans le bois et marquées par le feu, elles se dressent en silhouettes anonymes, universelles et silencieuses. Leur monumentalité contraste avec la fragilité du papier, mais toutes deux appartiennent à un même langage. Entre elles s’instaure un dialogue subtil : le noir charbonneux des troncs répond aux lavis diffus, la densité sculptée trouve un écho dans la légèreté du trait. Ses sculptures prennent tout leur sens dans la relation au lieu : elles dialoguent avec l’environnement, en modifient la perception et invitent à la contemplation.
Christian Lapie ne cherche ni narration ni réalisme. Ce dépouillement formel n’est pas un effacement, mais une ouverture : en retirant toute individualité reconnaissable, il invente des figures universelles, à la fois monument et mémoire, ombre et lumière, enracinement et passage. Ainsi, son œuvre, humble et puissante, se tient à la croisée du souvenir et de l’universel.
Lavis, aquarelles, estampes, fusains : ses œuvres graphiques prolongent et enrichissent la sculpture sans jamais s’y réduire. L’arbre y apparaît encore, tantôt fragmenté, tantôt sublimé, offrant des paysages intérieurs où se mêlent ombre et lumière. Le trait, dense ou diffus, explore les mêmes interrogations que ses figures monumentales : la verticalité, la mémoire, la présence. Mais le dessin introduit une temporalité différente, plus intime, plus immédiate, comme une respiration au cœur son œuvre.
Les sculptures, quant à elles, ponctuent l’espace comme des bornes ou des veilleurs. Réalisées dans le bois et marquées par le feu, elles se dressent en silhouettes anonymes, universelles et silencieuses. Leur monumentalité contraste avec la fragilité du papier, mais toutes deux appartiennent à un même langage. Entre elles s’instaure un dialogue subtil : le noir charbonneux des troncs répond aux lavis diffus, la densité sculptée trouve un écho dans la légèreté du trait. Ses sculptures prennent tout leur sens dans la relation au lieu : elles dialoguent avec l’environnement, en modifient la perception et invitent à la contemplation.
Christian Lapie ne cherche ni narration ni réalisme. Ce dépouillement formel n’est pas un effacement, mais une ouverture : en retirant toute individualité reconnaissable, il invente des figures universelles, à la fois monument et mémoire, ombre et lumière, enracinement et passage. Ainsi, son œuvre, humble et puissante, se tient à la croisée du souvenir et de l’universel.
