Dans l’atmosphère baignée de l’ombre tutélaire du grand metteur en scène polonais Tadeusz Kantor se déroule l’histoire d’une famille.
Une suite de tableaux sans aucune parole, pour suggérer au mieux tout ce qui se raconte sans être dit et en reconstituer les moments clés. Une série de variations poétiques autour des bribes de souvenirs qu’on emporte en soi, pour tout bagage, et qui font la richesse de ce que nous sommes.
Sur le plateau veillent les servantes, petites lumières protectrices qui attendent les acteurs. Aucun doute, on est bien au théâtre, et les quatre interprètes vont incarner les figures familières (grand-mère, mère, fille et père). Ils ont leur corps, leur souffle pour tout moyen d’expression. C’est un jeu de recherches, une tentative d’être au plus juste, au plus près de la mémoire. Quelques notes de musique et des archives sonores, souvenirs de fêtes, de moments partagés… et le jeu devient chorégraphie. Des questions implicites se posent : à ce moment-là, comment peut réagir une grand-mère ? Tout n’est-il pas filtré par le regard d’un enfant ? Pour la metteuse en scène Agata Kazmierska, la Pologne de Kantor n’est jamais très loin, et son théâtre est une référence absolue. La dramaturgie est ici aussi portée par les personnages et leur gestuelle. La force visuelle de chaque tableau nous happe irrémédiablement.
Sur le plateau veillent les servantes, petites lumières protectrices qui attendent les acteurs. Aucun doute, on est bien au théâtre, et les quatre interprètes vont incarner les figures familières (grand-mère, mère, fille et père). Ils ont leur corps, leur souffle pour tout moyen d’expression. C’est un jeu de recherches, une tentative d’être au plus juste, au plus près de la mémoire. Quelques notes de musique et des archives sonores, souvenirs de fêtes, de moments partagés… et le jeu devient chorégraphie. Des questions implicites se posent : à ce moment-là, comment peut réagir une grand-mère ? Tout n’est-il pas filtré par le regard d’un enfant ? Pour la metteuse en scène Agata Kazmierska, la Pologne de Kantor n’est jamais très loin, et son théâtre est une référence absolue. La dramaturgie est ici aussi portée par les personnages et leur gestuelle. La force visuelle de chaque tableau nous happe irrémédiablement.
