Maud Blandel convie Mozart en maître de cérémonie. Elle invite également la danseuse Maya Masse et trois solistes de l’Ensemble Contrechamps à porter ses célèbres Divertimenti.
Sur les compositions légères et joyeuses du virtuose, quatre instruments, dont un corps, entament une polyphonie effrénée. Un vrai travail d’orfèvre où l’écoute est au centre des attentions.
Toujours aimantée par les partitions musicales, Maud Blandel interroge la fonction des divertimenti, ces morceaux composés pour qu’on les entende sans vraiment les écouter, destinés à accompagner les événements mondains, à occuper le silence. En même temps qu’elle fait apparaître ce qu’un tel genre musical contient d’expressivité, elle écrit une nouvelle partition en variant sans cesse le tempo. Elle fait coexister plusieurs rythmes et crée une nouvelle perception. Corps, piano, guitare électrique et tuba, les quatre voix s’adonnent à la même activité : se jouer des vitesses pour déjouer le temps.
Toujours aimantée par les partitions musicales, Maud Blandel interroge la fonction des divertimenti, ces morceaux composés pour qu’on les entende sans vraiment les écouter, destinés à accompagner les événements mondains, à occuper le silence. En même temps qu’elle fait apparaître ce qu’un tel genre musical contient d’expressivité, elle écrit une nouvelle partition en variant sans cesse le tempo. Elle fait coexister plusieurs rythmes et crée une nouvelle perception. Corps, piano, guitare électrique et tuba, les quatre voix s’adonnent à la même activité : se jouer des vitesses pour déjouer le temps.