Après avoir présenté sa pièce emblématique, D’après une histoire vraie, la saison dernière, le compagnonnage fertile avec Christian Rizzo se poursuit.
Dans le sillage de ses précédentes créations, il ouvre la scène aux puissances de l’abstraction. Sous les lumières de Caty Olive, précises et inspirées, neuf danseurs ébauchent des fictions qui se dérobent, offertes par un espace sans cesse en mutation. Plonger dans un détail peut emmener si loin…
Partir d’un geste anodin, banal, comme celui de nettoyer avec application une surface, se focaliser sur l’infime, et voir comment le geste se transforme… se faire absorber par lui, n’est-ce pas ce qui pourrait nous relier à l’invisible ? Aussi attaché à la puissance de l’abstraction qu’aux « spectres du théâtre », Christian Rizzo, dans le mince interstice qui les sépare, fait surgir le réel de la danse. Scénographe, il fait de l’espace un personnage à part entière, opérant un recadrage permanent : les trajets des trois voilages révélant les danseurs, les faisant disparaître soudain, créant une suite de moments fragiles. Des situations apparaissent, s’effacent, générant une danse très organique. Le groupe se forme, se divise, se recompose, au gré de l’espace mouvant. Parfois, le temps d’une trouée, se dessine un possible lieu d’apaisement. Un détail, une joie, une recherche de solitude et de sérénité.
Partir d’un geste anodin, banal, comme celui de nettoyer avec application une surface, se focaliser sur l’infime, et voir comment le geste se transforme… se faire absorber par lui, n’est-ce pas ce qui pourrait nous relier à l’invisible ? Aussi attaché à la puissance de l’abstraction qu’aux « spectres du théâtre », Christian Rizzo, dans le mince interstice qui les sépare, fait surgir le réel de la danse. Scénographe, il fait de l’espace un personnage à part entière, opérant un recadrage permanent : les trajets des trois voilages révélant les danseurs, les faisant disparaître soudain, créant une suite de moments fragiles. Des situations apparaissent, s’effacent, générant une danse très organique. Le groupe se forme, se divise, se recompose, au gré de l’espace mouvant. Parfois, le temps d’une trouée, se dessine un possible lieu d’apaisement. Un détail, une joie, une recherche de solitude et de sérénité.